Chemin académique

Le chemin académique vers la musique

Étudier la musique dans une Haute École de Musique offre un parcours structuré et diplômé, axé sur une formation approfondie de l’instrument, du solfège, ainsi que de la théorie et de la pratique musicale sur une durée de 5 à 10 ans. Les musicien·ne·s qui choisissent ce chemin acquièrent des bases musicales solides dès leur plus jeune âge.

Interviews (audio)

1. Quel est votre métier, comment et pourquoi avez-vous choisi cette voie ?

Christian Zufferey Pianiste, Professeur de Piano

Thierry Epiney Compositeur

Jean-Philippe Clerc Pianiste, Chef de Chant à l’opéra

 

2. Pour arriver à cela, quelle voie avez-vous empruntée ?

Christian Zufferey

Thierry Epiney

Jean-Philippe Clerc

 

3. Qu’avez-vous pensé de vos études, que vous ont-elles apporté ?

Christian Zufferey

Thierry Epiney

Jean-Philippe Clerc

 

4. Comment vivez-vous votre métier actuellement et avez-vous un conseil pour les jeunes générations ?

Christian Zufferey

Thierry Epiney

Jean-Philippe Clerc

Débouchés

Les débouchés incluent, individuellement ou en combinaison, les domaines suivants entre autres :

  • intégrer un orchestre,
  • travailler dans la composition,
  • devenir professeur·e,
  • se lancer dans la recherche musicale,
  • évoluer comme artiste entrepreneur·e,
  • ou explorer des métiers annexés comme l’arrangement musical, la production, la direction artistique ou encore la gestion d’événements culturels liés à la musique.

Défis spécifiques

Bien que la musique soit une discipline passionnante et fascinante, ce parcours comporte des défis importants à prendre en compte entre autres :

  • Contraintes financières :
    • Coût des études et du matériel : Le coût élevé des études dans les conservatoires ou Hautes Écoles de Musique, ainsi que l’investissement dans du matériel de qualité (instruments, accessoires, logiciels, etc.), représentent un obstacle souvent sous-estimé.
    • Instabilité financière : Les périodes sans travail rémunéré sont fréquentes, notamment en début de carrière, ce qui exige une bonne gestion financière. De plus, les musicien·ne·s font souvent face à des cachets insuffisants et à des revenus irréguliers en raison de contrats ponctuels.
    • Frais annexes : La promotion d’une carrière (enregistrements, création de contenu numérique, déplacements pour auditions ou concerts) engendre des coûts supplémentaires qui nécessitent une planification rigoureuse.
  • Exigences du marché : La compétition est rude, et les attentes des employeurs ou du public sont souvent très élevées. Cela demande une capacité constante à évoluer, à se perfectionner et à développer des compétences supplémentaires, comme la création de son propre réseau professionnel.
  • Temps de travail : Le travail est souvent intense, avec un investissement en temps considérable, dépassant fréquemment les 42 heures par semaine. Les répétitions, les concerts, les déplacements et les tâches administratives s’ajoutent aux heures de pratique individuelle.
  • Etc.

Compétences pluridisciplinaires et annexes

Pour pallier ces défis, il est essentiel de, entre autres :

  • diversifier ses sources de revenus en explorant plusieurs débouchés (enseignement, prestations, collaborations) ou même en ayant un second métier en dehors de la musique ;
  • développer des compétences en gestion financière et en entrepreneuriat (promotion, communication, gestion de projets);
  • acquérir une bonne organisation personnelle pour gérer efficacement les différentes facettes de la carrière musicale.
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